L’Algérie a été et est toujours un «sanctuaire» pour les groupes terroristes, notamment le polisario et l’ETA (organisation de l’Etat basque espagnol), souligne l’historien et politologue espagnol, Pedro Ignacio Altamirano.
L’Algérie a abrité dans ses camps les entraînements du groupe ETA, qui réclamait l’indépendance du Pays basque en Espagne, et donné refuge aux mercenaires séparatistes du polisario ayant commis des attentats terroristes contre des intérêts et des citoyens espagnols, écrit Altamirano.
Dans un article intitulé «L’axe Algérie-front polisario-ETA», publié sur plusieurs supports médiatiques espagnols, dont «lahoradeafrica.com» et «voziberica.com», le politologue espagnol affirme que «le soutien du régime algérien au groupe terroriste ETA est historiquement connu, tant en termes de formation que de soutien diplomatique», rappelant que des militants de l’organisation paramilitaire basque s’entraînaient dans des camps militaires au nord de l’Algérie.
Pour l’auteur de cet article, «l’Algérie vit toujours dans la guerre froide. Elle est devenue le véritable sanctuaire des mouvements révolutionnaires armés. Elle a toujours aidé toutes sortes de gangs terroristes, dont l’ETA et le polisario».
Pedro Ignacio Altamirano relève enfin que «l’Espagne a toujours su que l’Algérie entraînait, formait, soutenait et appuyait le terrorisme international, le terrorisme en Afrique, et plus particulièrement le front polisario», mais Madrid préfère ménager le régime vert-kaki algérien afin de préserver ses intérêts économiques avec ce pays riche en gaz et en pétrole.
A signaler par ailleurs, que certaines ONG qui soi-disant défendent les droits de l’homme, ferment souvent les yeux sur les abus, les violations et les pratiques inhumaines à l’encontre des populations civiles en Algérie et dans les camps de Tindouf, alors qu’elles n’hésitent pas à faire un grand tapage médiatique dès lors qu’un séparatiste sahraoui de l’intérieur du genre Aminatou Haider ou Soltana Khya ont des démêlés avec les forces de l’ordre ou la justice dans les provinces sud du Sahara marocain.
Une logique pleine de contradictions et difficile à comprendre comme cest le cas du régime algérien qui revendique la neutralité et le statut de pays observateur dans le conflit du Sahara et en même temps il ne ménage aucun moyen diplomatique, financier et militaires pour défendre les thèses séparatistes des mercenaires du Polisario.