Ouverture à Alger du procès en appel d’anciens hauts-responsables condamnés pour corruption

Featured Politique

Le procès en appel de plusieurs anciens hauts responsables politiques et riches hommes d’affaires algériens, condamnés en première instance pour corruption, s’est ouvert ce dimanche à la Cour d’Alger.

Plus précisément, la justice algérienne avait condamné en décembre dernier ces ex-hauts-dirigeants politiques et grands patrons à l’issue du premier procès faisant suite aux investigations entamées après la démission, le 2 avril dernier, de l’ancien chef d’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, suite à des protestations populaires inédites.

Ce procès porte sur plusieurs malversations dans le secteur de l’industrie du montage automobile en Algérie, dont l’octroi de facilités à certains chefs d’entreprise et le financement «occulte» des campagnes électorales en faveur du président Bouteflika, qui s’est maintenu à la magistrature suprême du pays, pendant deux décennies.

La justice algérienne avait ainsi condamné en première instance à 15 ans de réclusion Ahmed Ouyahia, 67 ans, qui a été Premier ministre quatre fois sous la direction de Bouteflika. Quant à Abdelmalek Sellal, 71 ans, qui a été également Premier ministre de 2014 à 2017 et à la tête de quatre campagnes électorales du précédent président algérien, il a écopé d’une première condamnation de 12 ans d’emprisonnement.

Pour ce qui est des anciens ministres algériens de l’Industrie, Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi, ils ont été condamnés à 10 ans de réclusion, et l’ancienne préfète Nouria Yamina Zerhouni, à cinq ans de prison.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *