La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont mis en garde mercredi contre toute « escalade par quelque acteur que ce soit » dans la crise du nucléaire iranien après un incident sur le site iranien de Natanz dont Téhéran attribue la responsabilité à Israël.
« À la lumière de développements récents, nous rejetons toute mesure d’escalade par quelque acteur que ce soit, et nous appelons l’Iran à ne pas compliquer davantage le processus diplomatique », ont déclaré les porte-parole des ministères des Affaires étrangères des trois pays, cosignataires de l’accord nucléaire iranien de 2015.
L’Iran a affirmé mercredi que sa décision d’enrichir l’uranium à hauteur de 60% était sa « réponse » au « terrorisme nucléaire » d’Israël, après l’explosion ayant touché dimanche son usine d’enrichissement de Natanz, dans le centre du pays.
Téhéran a annoncé mardi soir qu’il allait désormais porter le seuil maximal de ses activités d’enrichissement d’uranium en isotope 235 de 20% à 60%, ce qui rapprocherait la République islamique des 90% nécessaires à une utilisation militaire.