Le démarrage de la centrale Noor 1 de Ouarzazate, au Maroc, la plus grande centrale thermo-solaire au monde, a été reporté in extremis dimanche, à la suite d’une décision des autorités du pays pour regrouper toutes les agences chargées du développement des énergies renouvelables en une seule entité.
Aucune explication n’a été donnée pour le moment sur le report de l’inauguration de la centrale solaire Noor 1 d’Ouarzazate qui était prévue dimanche. Toutefois, tout laisse à penser que la réunion de travail rassemblant les principaux acteurs du dossier des énergies renouvelables qui s’est déroulée, samedi à Casablanca, est la principale raison qui a poussé les autorités marocaines à ajourner l’inauguration de la plus importante centrale solaire au monde.
Au cours de cette rencontre, le roi Mohammed VI a transmis des instructions aux différents acteurs concernés pour que le pilotage des énergies renouvelables au niveau national, notamment le solaire, l’éolien et l’hydroélectrique, soient désormais assurés par une seule entité. Le choix s’est ainsi porté sur l’agence en charge de l’énergie solaire: Masen.
La Moroccan Agency for Solar Energy, qui a dirigé le projet Noor I jusqu’à sa complète réalisation, se voit désormais en charge du pilotage de l’ensemble du secteur des énergies renouvelables au niveau national. Un choix stratégique adopté afin de renforcer à terme le processus de convergence de la politique énergétique du royaume.
Mis à part le parc solaire de Noor 1 qui est déjà opérationnel, trois nouvelles centrales verront le jour d’ici quelques années dans le complexe d’Ouarzazate. Des projets hydroélectriques et éoliens ont également été lancés et d’autres sont en cours de réalisation aux quatre coins du Maroc pour renforcer les centrales électriques existantes et soutenir la demande énergétique croissante à laquelle fait face le pays.