Le gouvernement italien a décidé d’expulser l’ambassadeur de Corée du nord à Rome en guise de protestation contre les essais nucléaires de Pyongyang.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano, a annoncé que l’ambassadeur nord-coréen à Rome devra quitter le territoire italien. « Nous avons décidé fermement d’arrêter la procédure d’accréditation de l’ambassadeur de la République populaire démocratique de Corée.
L’ambassadeur devra quitter l’Italie », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé au journal La Repubblica. Avant l’Italie, plusieurs autres pays, parmi lesquels le Mexique, le Pérou, la Malaisie et l’Espagne avaient décidé d’expulser les ambassadeurs nord-coréens.
Rome se prononce régulièrement pour la suspension des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord. Le chef de la diplomatie italienne a organisé vendredi dernier une réunion d’un « groupe de contact » informel sur la crise nord-coréenne, composé de délégués du G7, de l’Union Européenne (UE), de l’Australie et de la Corée du sud.
Le gouvernement nord-coréen a annoncé le 3 septembre dernier le succès du test d’une bombe à hydrogène. D’après les militaires japonais et sud-coréens, cet engin explosif disposerait d’une puissance de 160 kilotonnes, 10 fois plus que la bombe atomique larguée sur Hiroshima en 1945.
Une semaine avant, le même pays a tiré un missile balistique qui a survolé le territoire japonais. Cela a poussé le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter le 12 septembre dernier à l’unanimité de nouvelles sanctions contre la Corée du nord.