L’Etat islamique annonce la mort en Irak de son chef Omar le Tchétchène

Sécurité

shishaniL’organisation de l’Etat islamique a annoncé mercredi, à travers l’agence de presse Amaq, la mort de l’un de ses chefs militaires en Irak, Omar le Tchétchène. Ce dernier reconnaissable à sa longue barbe rousse, était considéré comme le numéro deux de la structure militaire du groupe djihadiste.

L’agence Amaq ne précise pas la date exacte de la mort mais d’après une source militaire citée par l’agence, il aurait été tué «dans la ville de Charqat alors qu’il participait à la bataille pour repousser la campagne militaire contre la ville de Mossoul, le bastion de l’Etat islamique dans le nord de l’Irak».

Ce n’est pas la première fois que la mort de ce chef djihadiste est annoncée. En mars dernier, un responsable américain avait déjà annoncé qu’Omar le Tchétchène avait été «probablement tué» dans un bombardement américain le 4 mars dans le nord-est de la Syrie. Si cette mort était confirmée, elle serait un nouveau coup dur asséné au groupe radical sunnite qui a déjà subi de nombreuses défaites depuis le début de cette année sur les fronts irakien et syrien.

De son vrai nom Tarkhan Batirashvili, Omar le Tchécthène est né en 1986 dans une petite vallée du Caucase, au nord-est de la Géorgie, d’une mère musulmane tchétchène et d’un père chrétien géorgien. Il s’était engagé à 21 ans dans l’armée géorgienne et s’était particulièrement distingué lors de la guerre entre la Géorgie et la Russie en 2008.

Arrêté en 2010 et condamné en 2010 pour détention illégale d’armes, il avait été libéré seize mois plus tard pour maladie. Resté un certain temps hors des radars, il avait réapparu en 2013 en Syrie, où il a rejoint les rangs du groupe Etat islamique sous le nom d’Abou Omar Al-Chichani.

Ses talents de stratège avaient largement contribué à le faire nommer émir pour le nord de la Syrie. Et ses exploits supposés auraient largement contribué à la campagne de propagande de l’Etat islamique en attirant dans les rangs du mouvement de jeunes Caucasiens. L’administration américaine offrait 5 millions de dollars pour des informations fiables pouvant mener jusqu’à lui.

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