Le Président américain, Barack Obama, a promulgué lundi, une loi votée la semaine dernière au Congrès et qui incite le secteur privé américain à investir en Afrique afin de fournir l’électricité à 50 millions d’Africains supplémentaires.
La loi a pour but d’améliorer le plan «Power Africa», auquel les États-Unis contribuent à hauteur de sept milliards de dollars, et que Barack Obama a promu lors de sa visite au Kenya en juillet dernier.
Le texte «ne débloque pas de fonds nouveaux, mais exige de l’administration américaine qu’elle coordonne une stratégie pour encourager le secteur privé et les organisations internationales à investir dans l’électrification de l’Afrique subsaharienne, où 70% de la population n’a pas accès à l’électricité, soit 600 millions de personnes », a indiqué le parlementaire républicain Ed Royce.
Le nouveau texte incite les divers organismes publics américains d’aide au développement à donner la priorité à des prêts et garanties pour des projets privés d’électrification sur le continent, a précisé le président de la commission des Affaires étrangères, le sénateur républicain Bob Corker.
La plupart des financements de cette initiative, côté américain, doivent venir de l’institution américaine publique Export-Import Bank.
«L’accès à une énergie fiable permettra à des enfants de faire leurs devoirs sous une lampe, aux hôpitaux d’utiliser leurs machines pour mieux diagnostiquer les maladies, et aux réfrigérateurs d’empêcher que la nourriture ne pourrisse», a expliqué pour sa part le sénateur démocrate Chris Coons, l’un des fervents défenseurs du dossier africain.
Le président américain se veut optimiste. «Nous sommes sur la bonne voie» pour atteindre l’objectif de créer «une capacité de production d’énergie propre» de 30.000 mégawatts en Afrique, avait déclaré Barack Obama en visitant un salon sur l’énergie à Nairobi.