Un accord de partenariat a été signé hier mercredi, entre le « Fonds de fraternité du Qatar » (Qff : Qatar Friendship Fund) et la Banque tunisienne de solidarité (BTS).
Aux termes de cet accord, Qff va contribuer à hauteur de 17 millions de dinars tunisiens, à un programme destiné à faciliter aux jeunes entrepreneurs tunisiens l’accès au crédit pour le financement de leurs projets.
D’un budget total de 47 millions de dinars tunisiens (près de 25 millions de dollars américains), le programme cible 1.300 entrepreneurs dont 1.000 porteurs de micro-projets et 300 très petites entreprises, dans les régions défavorisées de l’intérieur du pays. Cet apport devrait permettre la création de 7.500 emplois directs.
La contribution du fonds qatari, selon ses dirigeants, vise à fournir aux jeunes promoteurs tunisiens des prêts sans intérêt pour assurer l’autofinancement exigé par la BTS qui équivaut à 30% du montant du projet, principale entrave au lancement de leurs entreprises.
Quant à la BTS, elle prend en charge les 70% restants (31,3 Mdt), en accordant des prêts remboursables en cinq ans avec un délai de grâce de deux ans et un taux d’intérêt de 5%.
Lors de la cérémonie de signature, le PDG de la BTS, Mohamed Kaaniche a indiqué que son institution va assurer « un accompagnement et une formation aux jeunes promoteurs pour surmonter les difficultés auxquelles ils se heurtent dans leur parcours ».
Le porte-parole du Qff, Badreddine Ouali rappelle à l’occasion, que depuis l’installation de ce fonds en Tunisie en 2013, il a « contribué à la création de 2.000 entreprises et de 7.200 emplois directs grâce à des partenariats avec d’autres opérateurs telle la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFME) et autres associations de micro-finance ».
Ce sont 54 millions d’Euros que l’Agence Française de Développement (AFD), vient de mettre à la disposition de la Tunisie sous forme de crédits. Deux accords sont signés ce mercredi à Tunis.
Le premier d’un montant de 30 millions d’euros concerne le financement d’un programme d’investissements destinés aux municipalités. Le second crédit est destiné au renforcement de la formation professionnelle moyennant des investissements de l’ordre de 24 millions d’euros.