Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a appelé dimanche à plus de « solidarité internationale » pour rendre possible la réinstallation des réfugiés pris au piège sur le sol libyen, lesquels vivent dans des conditions très pénibles particulièrement dans les centres de détention.
«Nous continuons à appeler à la générosité de la communauté internationale pour permettre davantage d’opportunité de réinstallation» de réfugiés bloqués en Libye, a confié à la presse à Tripoli le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri.
Sur environ 50.000 réfugiés enregistrés par cette agence onusienne en Libye, seules 4.600 réinstallations dans des pays tiers à l’exclusion de la Libye et du pays d’origine, ont été effectuées depuis novembre 2017.
Dans ce total, il y a eu près de 3.000 réfugiés transférés vers un centre de transit au Niger. Plus de 800 autres ont été directement réinstallés sur le sol italien, 456, en Roumanie et 371, dans d’autres pays, d’après les statistiques du HCR.
Le chef de mission du HCR en Libye s’est réjouit de l’accord conclu il y a près de deux semaines avec le gouvernement rwandais dans l’optique d’accueillir provisoirement des réfugiés et des demandeurs d’asile africains bloqués en Libye.