L’Otan, de nombreux pays dans le monde entier et les talibans ont condamné le double attentat meurtrier mené jeudi à l’aéroport de Kaboul, revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Ces attentats ont fait au moins 85 morts, dont 13 d’Américains, et plus de 160 blessés dont 18 américains, selon les derniers bilans.
Le président américain Joe Biden a promis des représailles contre les auteurs du double attentat et de les faire « payer », et affirmé que « l’Amérique ne se laissera pas intimider ».
Il a ordonné aux responsables militaires « de développer des plans opérationnels pour frapper les cibles, la hiérarchie et les installations » de l’EI en Afghanistan.
La Chine a « fermement condamné » vendredi l’attentat commis la veille à l’aéroport de Kaboul, Pékin se disant « sous le choc » après un bain de sang revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique.
La Russie condamne « avec la plus grande fermeté » l’attentat suicide à l’aéroport de Kaboul qui a fait 85 morts, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les talibans ont condamné « fermement » l’attaque, tout en soulignant qu’elle était survenue dans une zone placée sous la responsabilité de l’armée américaine. « L’explosion a eu lieu dans une zone où les forces américaines sont responsables de la sécurité », a souligné leur porte-parole Zabihullah Mujahid.
Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a condamné « fermement cet attentat terroriste horrible », tout en soulignant que la priorité restait « d’évacuer autant de gens que possible vers un environnement sûr, le plus rapidement possible ».
Le président du Conseil européen Charles Michel a également appelé à continuer les évacuations depuis l’aéroport sécurisé par les Etats-Unis.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a condamné « les attaques lâches et inhumaines à l’aéroport de Kaboul ».
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, sur son tweet : « Nous condamnons fermement les attentats terroristes perpétrés à Kaboul. Nous sommes de tout coeur avec le peuple afghan, les proches des victimes, y compris nos alliés. Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour soutenir les Afghans et accueillir les réfugiés ».
La chancelière allemande Angela Merkel a dénoncé un attentat « absolument ignoble ». « Il s’agit d’une situation très, très tendue pour faire sortir les gens du pays », a-t-elle souligné.
Le Premier ministre Boris Johnson a annoncé que les opérations d’évacuation allaient continuer malgré les attentats. « Clairement, ce que montre cette attaque, c’est l’importance de continuer ce travail de la manière la plus rapide et la plus efficace possible dans les heures qui nous restent, et c’est ce que nous allons faire », a-t-il ajouté.
« Le Royaume-Uni et les Etats-Unis demeurent résolus dans leur mission pour sortir le plus grand nombre de personnes possible … Les actes des terroristes ne nous arrêteront pas », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab.
« Je condamne ce vil et horrible attentat contre des personnes sans défense en quête de liberté », a réagi le Premier ministre italien Mario Draghi.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a condamné les attentats tout en soulignant que l’Espagne oeuvrait « pour évacuer le plus grand nombre possible de personnes » d’Afghanistan.
Le président Emmanuel Macron a condamné « avec la plus grande fermeté les attaques terroristes ».
L’état-major des armées a annoncé que Paris poursuivait ses opérations d’évacuation d’Afghans craignant les représailles des talibans.
Le Premier ministre Mark Rutte a déploré « une terrible tragédie ».
La ministre norvégienne Ine Eriksen Soreide a condamné l’attaque contre « des civils innocents tentant de quitter le pays », un « acte terrible de cruauté ».
La ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde a adressé ses condoléances aux familles des militaires américains tués dans les attentats.
Le président polonais Andrzej Duda a déclaré: « Je condamne dans les termes les plus forts les attaques haineuses à l’aéroport de Kaboul (…) Mes prières vont aux familles des victimes de cet acte lâche. La Pologne se tient aux côtés de nos amis américains et afghans ».
« Il faut que le monde entier fasse pression sur les nouvelles autorités afghanes, peu importe qu’on les reconnaisse ou pas (…), pour exhorter ces autorités à mettre en place un dialogue inter-afghan. Un dialogue inclusif, en utilisant la terminologie occidentale, et non pas un dialogue exclusif. Les vainqueurs ont gagné la guerre mais ils ont encore à gagner la paix », a indiqué sur Facebook Konstantin Kossatchev, un vice-président du Conseil de la Fédération russe (chambre haute du Parlement).
La Turquie a condamné « une attaque haineuse ».
Le Premier ministre Naftali Bennett, actuellement en visite aux Etats-Unis, a exprimé le « profond chagrin » de son pays « pour la mort d’Américains à Kaboul ».
L’Arabie saoudite « condamne fermement l’attaque terroriste meurtrière ». « Cet acte haineux viole toutes les valeurs morales et humanitaires. »
L’Egypte a condamné « la double attaque terroriste » et renouvelé « sa solidarité dans le combat contre toutes les formes de terrorisme, de violence et d’extrémisme », selon le ministère des Affaires étrangères.
La Jordanie a condamné les attentats et dénoncé le « terrorisme qui reste une menace dangereuse ».
Le Qatar a dénoncé l’attaque et rejeté « la violence et le terrorisme quelles que soient les motivations et les causes ».
Les Emirats ont « vigoureusement condamné cet acte criminel haineux » et réaffirmé « la nécessité d’assurer la stabilité et la sécurité » immédiatement en Afghanistan.
Bahrein a « vivement condamné cette lâche attaque terroriste », exprimant l’espoir de voir « la paix et la stabilité en Afghanistan rapidement restaurées en Afghanistan ».
Le Chili a condamné « fermement » les attentats, appelant « toutes les parties à assurer la sécurité nécessaire afin de permettre à tous ceux qui souhaitent quitter le pays de le faire », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le Brésil a condamné les attentats « avec la plus grande fermeté » et appelé les parties « à garantir la sécurité des civils », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.