Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé hier mardi, la décision prise le 7 août dernier par le Comité international paralympique (IPC), d’interdire à tous les athlètes paralympiques russes de participer aux Jeux programmés à Rio de Janeiro du 7 au 18 septembre.
Cette décision prise sur la base du rapport McLaren dévoilé le 18 juillet dernier et qui dénonce un dopage d’Etat en Russie, est vivement critiquée par les autorités russes.
Le Comité paralympique russe avait rapidement fait appel après que Philip Craven, le président de l’IPC, ait annoncé qu’il n’y aurait aucun athlète russe aux Jeux paralympiques.
Mais le TAS, la plus haute instance de la justice sportive basée à Lausanne en Suisse, a annoncé dans un communiqué, qu’il rejetait cet appel. Philip Craven a insisté sur le fait que la décision de son institution avait été prise sur la base des faits et non sous l’influence de diverses organisations.
Se disant encouragé par la décision du TAS, il espère que ce verdict agira comme un catalyseur pour un changement de comportement en Russie.
Pour le ministre russe des Sports, VItali Moutko, cette décision est plus politique que juridique et pour le chef du comité des sports au Parlement russe, Dmitri Svishchev elle est sans base réelle.
Les athlètes valides, comme la double championne olympique du saut à la perche en 2004 et en 2008, Yelena Isinbayeva qui a été privée des Jeux pour les mêmes raisons, ont multiplié les appels à leurs collègues qui devaient participer aux Jeux paralympiques pour les mobiliser contre cette interdiction de participation.
L’IPC a été plus intransigeant que le CIO. Après la révélation du dopage d’Etat en Russie, le Comité international olympique avait autorisé les sportifs russes à concourir aux Jeux olympiques de Rio sous conditions.