La banque italienne UniCredit a rendu public mercredi un important plan d’économies dans le cadre duquel il est prévoit la suppression de 18.200 emplois, dont 6.900 postes sur le territoire italien.
Par le biais de cette démarche, la banque italienne entend se relancer face à ses concurrents, dans un contexte où le secteur bancaire italien connaît une timide reprise.
Cette compression de personnel inclut à peu près 6.000 suppressions d’emplois relatives à la vente annoncée des activités d’UniCredit en Ukraine et d’une coentreprise dans la gestion d’actifs entre sa succursale Pioneer et la banque espagnole Santander. Pour ce faire, un accord définitif a été conclu mercredi. Suite à ces coupes, UniCredit ne disposera plus que d’environ 111.000 équivalents temps plein (ETP) en 2018, comme mentionné dans la mise à jour de son « plan stratégique 2013-2018 ».
De plus, UniCredit prévoit la suppression de 800 de ses filiales situées en Italie, en Allemagne et en Autriche. Cette banque a fait savoir que ces coupes devraient donner lieu à des économies totales à hauteur de 1,6 milliard d’euros (1,76 milliard de dollars).
Par ailleurs, ce plan de contraction comporte également la restructuration ou la cession d’activités peu rentables à l’instar de la banque de détail en Autriche ou le leasing en Italie ou encore des investissements à hauteur de 1,2 milliard d’euros (1,32 milliard de dollars).
A partir de l’année prochaine, les succursales d’UniCredit en Europe de l’Est seront gérées depuis Milan. Jusqu’à présent, elles l’étaient par une sub-holding basée sur le territoire autrichien. A l’horizon 2018, cette banque espère enregistrer un bénéfice net de 5,3 milliards d’euros (5,8 milliards de dollars) et 11 % de rentabilité de ses fonds propres (ROTE).