Le gouvernement nord-coréen a réagi violemment aux déclarations du chef d’Etat américain, Joe Biden, qui avait accusé le président russe, Vladimir Poutine, de crimes de guerre en Ukraine, alors que la Corée du Nord est clairement derrière la Russie.
Pyongyang s’en est violemment pris au locataire de la Maison Blanche, le traitant de «vieil homme d’âge sénile» et de «faible» pour avoir accusé le maître du Kremlin de crimes de guerre sur le sol ukrainien.
A propos, le président américain a accusé à maintes reprises, Moscou de crimes de guerre, et a soulevé un tollé fin mars, en affirmant que son homologue russe «ne peut pas rester au pouvoir».
«Des remarques aussi indispensables ne peuvent être faites que par le descendant des Yankees, passé maître dans l’agression et le complot», a mentionné l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA dans un commentaire posté samedi.
Et d’ajouter : «on pourrait arriver à la conclusion qu’il y a un problème avec ses facultés intellectuelles, et que ses remarques irresponsables ne sont que la preuve de l’imprudence d’un vieil homme d’âge sénile ».
La presse officielle nord-coréenne a pour habitude de s’en prendre aux autorités étrangères avec un langage des plus discourtois. Avant ce récent épisode, les médias officiels nord-coréens avaient qualifié Joe Biden de «chien enragé devant être battu à mort à coups de bâton» pendant qu’il n’était que candidat à la magistrature suprême américaine.