Uber a inauguré mardi dernier au Caire, son nouveau centre d’excellence qui nécessitera un investissement de 20 milliards de dollars dans les cinq ans à venir, a annoncé la firme technologique américaine.
C’est surprenant qu’Uber fasse pareille annonce au moment où l’Egypte peine à sortir de la crise économique. Toutefois, les réformes initiées par les autorités égyptiennes sont de nature à rassurer les investisseurs étrangers.
Quoi qu’il en soit, Uber compte utiliser son centre d’excellence pour renforcer son offre dans diverses autres villes et dans les endroits reculés des localités déjà opérationnelles. Il est à noter que cette entreprise dispose de près de 50.000 chauffeurs sur le territoire égyptien.
Par ailleurs, Uber collabore avec le gouvernement égyptien sur un projet de transport en commun dans la capitale égyptienne dont l’exécution dépend notamment de l’adoption d’une législation taillée sur mesure.
La firme compte déjà 400 employés dans ses bureaux locaux en Egypte et projette de porter ses effectifs à 700 personnes d’ici la fin de cette année et à 1 000 personnes à l’horizon 2020.
En misant sur son nouveau centre d’excellence, Uber a pour objectif de faire du Caire une base pour son plus important développement au Moyen-Orient et au Maghreb. Dans cette dernière région, cette entreprise est également présente au Maroc depuis 2015. Uber y compte 12 000 chauffeurs référencés sur sa plateforme mobile. Mais, la firme se heurte à l’hostilité des chauffeurs de taxis conventionnels.