Les manœuvres militaires «African Lion 2021», organisées le Maroc et les Etats-Unis du 7 au 18 juin ont pris fin ce vendredi au Cap Draâ (Tan-Tan) par un entraînement entre les forces armées royales et américaines, en plus de celles du Sénégal, une note de grande satisfaction de tous les participants.
A la clôture de cet exercice, le général Stephen J. Townsend, chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), a salué le travail accompli durant les opérations conjointes, tout en mettant en garde contre les menaces terroristes qui pèsent sur certaines régions de l’Afrique, de la bande du Sahel jusqu’à la Corne de l’Afrique.
De son côté, le porte-parole des US forces engagées dans ces manœuvres, le colonel Rayan Dillon s’est félicité de la bonne coordination entre l’artillerie marocaine et américaine, soulignant que l’exercice African Lion 2021 est l’une des plus importantes manœuvres militaires organisées par l’AFRICOM.
« Nous aspirons à développer cet exercice lors des prochaines éditions », a déclaré le colonel Dillon, saluant au passage, le caractère séculaire des relations bilatérales et d’amitié entre le Maroc et les Etats-Unis qui remontent à plus de 200 ans.
Par ailleurs, le colonel Hassan Idouch, commandant de l’exercice au Cap Draâ, a indiqué que «cet exercice, auquel ont participé plusieurs unités, a connu un franc succès» et a permis de «mesurer le degré de préparation de ces forces pour l’exécution des missions tactiques et techniques».
L’exercice combiné African Lion 2021 avait été lancé le 7 juin à Agadir, sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-major Général des Forces Armées Royales.
Outre Agadir et Cap Draâ, cet exercice s’est déroulé à Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra, impliquant quelque 7.800 miliaires et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime.
La 17ème édition de l’African Lion a vu la participation, outre des États-Unis et du Maroc, celle de la Grande-Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays-Bas, de l’Italie ainsi que de l’Organisation de l’Alliance de l’Atlantique Nord (OTAN), en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.