Un groupe d’officiers supérieurs des services de renseignement algériens a atterri ce lundi à la base militaire de Torrejón de Ardoz (Madrid), à bord d’un turbopropulseur Super King Air B350, pour une mission top-secrète qui serait en rapport avec la présence du chef du Polisario, Brahim Ghali à Logroño au nord de l’Espagne pour être soigné contre le covid-19.
Si les officiels espagnols et encore moins leurs homologues algériens n’ont rien laissé filtrer sur l’objet de cette mission d’une soixantaine de minutes, une source espagnole bien informée a laissé entendre sous couvert de l’anonymat, que les galonnés algériens ont été dépêchés à Madrid, par le Chef d’Etat-major de l’armée, le général Saïd Chengriha, pour finaliser avec leurs homologues espagnols, un plan d’exfiltration de Brahim Ghali qui est recherché par la justice espagnole.
Ce dernier avait été admis le 18 avril dernier sous la fausse identité de Mohamed Abdellah au service de réanimation de l’hôpital San Pedro qu’il a quitté dernièrement et son état de santé s’est amélioré et devrait pouvoir regagner son QG à Rabouni dans les camps de Tindouf en Algérie, avant la date butoir de sa convocation comparaître le 1er juin, devant le juge Santiago Pedraz du tribunal de l’Audience Nationale.
Il fait l’objet de plusieurs plaintes déposées auprès de cette cour, pour des crimes de génocide, assassinats, détention arbitraire, tortures, disparitions forcées et terrorisme.
Ce criminel hors pair est entré en catimini en Espagne à bord d’un avion présidentiel algérien médicalisé à l’aide d’un faux passeport diplomatique libellé sous le prête-nom de Mohamed Ben Battouche.
C’est ce qui explique, explique la même source, la venue à sa rescousse de la délégation militaire algérienne voyageant à bord d’un avion immatriculé 7T-WRP qui a atterri, d’après les données fournies par l’application Flight Radar, ce lundi à 11h54 du matin à la base militaire Torrejón de Ardoz, avant de redécoller une heure après, à 13H03 en direction de l’Algérie.
Les autorités de Madrid, ajoutent notre source, vont tout faire pour ne pas mettre dans l’embarras la justice espagnole, en faisant en sorte que le wanted Brahim Ghali soit évacué discrètement en dehors du territoire espagnol de la même manière qu’il y a été admis le mois dernier.
A présent, le grand souci de l’exécutif espagnol est d’empêcher les médias espagnols de découvrir les dessous de cette combine. Mais ce n’est pas si sûr, la vérité va sûrement, bien finir par éclater au grand jour.