L’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (ASADEDH) a de nouveau demandé jeudi « l’arrestation immédiate » de Brahim Ghali, le chef du groupe séparatiste du polisario, pour l’empêcher « d’échapper aux actions en justice à son encontre », notamment les crimes commis contre les Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Dans une lettre citée par l’Agence espagnole Europa Press, l’ASADEDH exhorte le juge Santiago Pedraz, magistrat du Tribunal d’instruction n°5 relevant de l’Audience nationale de Madrid, d’ordonner la mise en détention provisoire du chef du polisario, « compte tenu de la gravité des faits et des crimes qui lui sont reprochés ».
Le chef séparatiste, qui a été admis dans l’hôpital San Pedro de Logrono, en Espagne où il était entré avec un passeport algérien sous la fausse identité de Mohamed Benbatouche, fait l’objet de poursuites devant la justice espagnole, pour divers crimes de violations des droits humaines et tortures.