Les pays riverains de la mer du Nord se réunissent jeudi au Danemark pour avancer sur leurs engagements en matière d’éolien en mer, un secteur qui fait face à une forte concurrence de la part de la Chine. Lors de ce sommet, huit nations — Danemark, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Luxembourg, Norvège et Irlande — ainsi que la Commission européenne, doivent s’accorder sur les modalités d’installation de près de 20 000 éoliennes offshore d’ici 2050.
Alors que la Chine détient 82 % des commandes d’éolien, selon le cabinet spécialisé Wood Mackenzie, le ministre danois de l’Énergie, Lars Aagaard, a déclaré à l’AFP : « L’UE ne peut pas perdre sa dynamique. Nous devons nous assurer que nous choisissons la bonne voie pour la transition énergétique. »
Le Danemark, pionnier dans le domaine, a inauguré son premier parc éolien en mer en 1991 et tire plus de 40 % de son énergie de ces installations. À Odense, où se tiendra la rencontre, « plus d’un millier d’éoliennes ont été produites pour toute l’Europe, mais aussi pour des pays comme les Philippines et les États-Unis », a précisé Carsten Aa, le directeur du port.