Deux Israéliens ont été tués par balle dimanche à Jérusalem, par un Palestinien qui a ouvert le feu sur des passants, avant d’être abattu par les forces de sécurité.
Les autorités israéliennes redoutent une nouvelle flambée de violences à l’occasion du Yom Kippour, le jour du Grand Pardon juif, qui sera célébré à partir de mardi soir.
Le Palestinien a ouvert le feu près d’une station de tramway dans un quartier de l’est de la ville de Jérusalem où se trouvent plusieurs administrations et des colonies de l’Etat hébreu, à quelques dizaines de mètres du siège de la police israélienne.
C’est depuis son véhicule que l’homme a ouvert le feu sur les personnes qui attendaient le tramway. Il a ensuite dirigé son fusil sur des policiers lancés à sa poursuite avant d’être abattu.
Le porte-parole de l’hôpital Hadassah a indiqué que deux des personnes blessées par les tirs, transportées à l’hôpital dans un état critique, sont décédées. Il s’agit de Yossef Kirma, un policier de 29 ans, et Levana Melihi, une retraitée de 60 ans.
Un nouveau bilan des services de secours révèle que cinq autres personnes ont été moins gravement blessées, dont trois par balles et deux autres lorsque la voiture dans laquelle elles se trouvaient a été percutée par le véhicule de l’assaillant.
Ce dernier a été identifié par les médias et les réseaux sociaux palestiniens comme Misbah Abou Sbeih, 39 ans, un résident à Jérusalem-Est. Il devait commencer à purger dimanche, une peine de quatre mois de prison pour avoir agressé un policier israélien en 2013.
Depuis octobre 2015, la vague de violences qui secoue les Territoires palestiniens, Israël et Jérusalem a coûté la vie à 232 Palestiniens, 36 Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais. La plupart des Palestiniens tué sont des auteurs ou des auteurs présumés d’attaques. Et la tension est plus vive encore avec les fêtes juives de Yom Kippour ce mercredi et de Surccot, la semaine prochaine, des fêtes qui avaient eu lieu l’année dernière dans une atmosphère de haute tension.