Des hackers dérobent 31 millions de dollars de la banque centrale russe

Monde Technologie

banque-en-russie-cyberattaqueLa Banque centrale de Russie a confirmé avoir subi une cyber-attaque majeure qui a permis aux hackers de voler environ 31 millions de dollars.

Le montant dérobé aurait pu largement doubler si les experts de la Banque n’avaient pas détecté la cyber-attaque à temps.

Dans un rapport, la Banque centrale de Russie a révélé que des hackers sont parvenus à s’introduire dans le système via l’utilisation de l’identifiant de l’un de ses clients avant de transférer l’argent sur des comptes bancaires ouverts pour l’occasion.

Les équipes de la banque centrale sont parvenues à les empêcher de s’emparer de la totalité de la somme. Une enquête est ouverte mais aucune information n’a filtré sur les résultats des investigations en cours.. Certes, la somme dérobée n’est pas scandaleuse, mais ce vol demeure embarrassant pour Moscou.

Ce piratage intervient alors que Moscou annonce avoir découvert un complot d’agences d’espionnage étrangères qui auraient planifié une attaque contre son système bancaire. L’agence de sécurité russe FSB assure que les pirates souhaitaient envoyer, via un serveur aux Pays-Bas hébergé par une société ukrainienne, des milliers de messages arguant d’un risque de faillite bancaire à répétition et de retrait de licences à de grandes banques régionales en Russie.

La Russie est loin d’être un cas isolé. En mars dernier, la Banque centrale du Bengladesh s’est fait voler 81 millions de dollars, par le biais d’une usurpation d’identité auprès de la Fed de New York. L’argent avait été ensuite blanchi dans des casinos aux Philippines.

Par ailleurs, Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier, révèle que la banque centrale d’Arabie saoudite aurait été attaquée vendredi dernier, par un virus informatique baptisé «Shamoon» qui visait aussi le ministère des Transports et la société gestionnaire des aéroports saoudiens. Même si l’enquête n’en est qu’à ses balbutiements, il est probable que ce «malware» soit lié à l’Iran. Face à l’augmentation de ce genre d’attaques, le G7 avait adopté en octobre dernier, une série de principes pour défendre le système financier.

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