Le ministère israélien de la Santé a annoncé hier mercredi la détection dans le pays de deux cas de contamination à un variant non identifié du coronavirus qui combine les sous-variants BA.1 (le nom d’Omicron) et BA.2.
Le ministère a précisé dans un communiqué que les deux cas ont été découverts grâce à des tests PCR effectués à l’aéroport Ben Gourion à l’entrée en Israël, que les personnes contaminées ont présenté de légers symptômes de fièvre, maux de tête et de douleurs musculaires, et qu’elles n’ont pas nécessité de soins médicaux particuliers.
A la radio militaire israélienne, Salman Zarka, le chef de la stratégie anticovid du gouvernement israélien, a déclaré n’avoir aucune inquiétude sur le fait que ce nouveau variant, puisse conduire à des cas graves, le phénomène des variants combinés étant par ailleurs bien connu.
La propagation du sous-variant BA.2, particulièrement contagieux, est rendue responsable de la dégradation depuis plusieurs jours de la situation sanitaire dans quelques pays. Fin février, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a indiqué que BA.2 ne provoquait pas de forme plus grave du coronavirus que BA.1.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’Etat hébreu a rouvert ses frontières aux personnes non vaccinées le 1er mars, après avoir mis fin au passe sanitaire en février, à la condition que tous les visiteurs étrangers se soumettent à un test PCR avant leur départ et à un autre à leur arrivée, contre seulement un test PCR à leur arrivée pour les citoyens israéliens.