Le pays « des hommes intègres » bénéficie d’un appui financier important de la part de la Banque mondiale.
Les appuis de la Banque couvrent divers secteurs à savoir : le développement rural durable, les secteurs sociaux (éducation, santé, protection sociale et travail), les infrastructures, l’énergie et le secteur privé.
De sources concordantes, le portefeuille des opérations de la Banque Mondiale au Burkina compte 16 projets nationaux et un appui budgétaire global pour un montant total estimé à 1,123 milliards de dollar.
Une récente rencontre, le 12 mai dernier, entre les représentants des deux parties a permis, non seulement de « marquer un temps d’arrêt pour examiner les progrès », mais aussi et surtout « les contraintes qui annihilent les performances dont l’indicateur synthétique est le taux de décaissement ».
Elle a également constitué un cadre idéal pour établir le bilan « de l’état de mise en œuvre des projets et programmes de développement », et trouver des pistes de solutions pour « une meilleure exécution desdits projets et programmes de développement pour le plus grand bonheur des populations ciblées ».
L’objectif étant que d’ici fin juin, les performances qui ont été constatées puissent être doublées ; le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso a fait remarquer que la simplification des procédures alliée à une redevabilité sociale forte permet une utilisation plus efficace et transparente de l’aide publique au développement.
« Nous avons un partenariat très fort avec le Burkina Faso et c’est normal que de temps à autre nous venions discuter de la mise en œuvre des programmes divers et variés que la Banque mondiale finance », conclut Ousmane Diagana, le directeur des opérations pour le Burkina Faso au sein de l’institution.