Texas Chukwu, porte-parole de l’armée nigériane, a rapporté hier mercredi la mort de vingt-trois combattants de Boko Haram, tués lors d’une récente opération des forces nigérianes dans la région du lac Tchad.
D’après l’officier nigérian, l’opération militaire a été menée conjointement avec les forces camerounaises. L’affrontement de lundi soir qui a permis de tuer les vingt-trois combattants de Boko Haram a également permis de mettre en fuite un grand nombre d’éléments du groupe islamiste nigérian, blessés par balle. L’opération a également permis de saisir des armes et des munitions utilisées par les combattants islamistes. Les munitions récupérées comprennent six fusils AK 47, deux fusils FN, huit chargeurs de fusils AK 47, 33 cartouches OTAN de 7.62 mm, un maillon de 7.62 mm OTAN et deux motocyclettes. C’est depuis que le 15 mai dernier que l’armée nigériane mène une opération dont l’objectif est d’éliminer totalement les combattants de Boko Haram dans la région du lac Tchad. Elle est censée s’étendre sur une durée de quatre mois.
Originaire du nord-est du Nigeria d’où il a émergé en 2009, le groupe djihadiste Boko Haram est l’origine d’une insurrection qui a causé en neuf ans la mort de plus de 20 000 personnes et le déplacement de 2.3 millions d’autres au Nigeria. Le conflit s’est étendu à d’autres pays voisins du Nigeria, , notamment autour du lac Tchad. Une coalition de ces pays, notamment le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun, a permis aux forces régulières de la région d’enregistrer des progrès dans la lutte contre Boko Haram.