Au moins 26 personnes sont mortes dimanche, dans le centre de Bagdad suite à un double attentat-suicide, le deuxième du genre dans la même ville irakienne en l’espace de trois jours.
Ce nouveau bilan a été dressé par le directeur général de Santé pour Bagdad-est, Abdel Ghani al-Saadi. Peu avant, le général Saad Maan, porte-parole du commandement conjoint des opérations, avait précisé que deux kamikazes s’étaient fait exploser sur la place al-Tayyaran dans le centre de la capitale irakienne, faisant selon lui 16 morts.
La place al-Tayyaran constitue un grand carrefour commerçant de la ville de Bagdad. Nombre de journaliers y convergent chaque matin afin de trouver un employeur. Cette place a été le théâtre de nombreux attentats, souvent sanglants. La dernière en date n’a pas été revendiquée jusqu’à présent.
Le mois dernier, le gouvernement irakien a déclaré la « fin de la guerre » contre l’organisation de l’Etat Islamique (EI). Ce mouvement djihadiste a été officiellement éliminé de la région de Bagdad et de toutes les portions de territoire irakien qu’il avait conquises. Néanmoins, il y a encore des cellules djihadistes actives dans le nord de la capitale irakienne.
Daech (acronyme arabe du groupe EI) est à l’origine de diverses attaques meurtrières non seulement à Bagdad mais également dans le reste de l’Irak.