Les violences et actes de vandalisme, exacerbés par le désespoir économique, ont pris de l’ampleur lundi en Afrique du Sud, après avoir été provoqués suite à l’emprisonnement de l’ancien chef d’Etat, Jacob Zuma, jeudi dernier. Devant la multiplication des pillages, les forces armées sud-africaines ont été mises à contribution.
L’armée va aider la police dans la province du Kwazulu-Natal (est), où ces troubles ont commencé vendredi dernier, et à Johannesburg où ils se sont étendus par la suite. Des militaires ont été aperçus en pleine patrouille dans les artères de Pietermaritzburg lundi à la mi-journée.
Néanmoins, les forces armées ont déclaré par le biais d’un communiqué que « le déploiement commencera dès que tous les processus » préparatifs seront en place. La période du déploiement et le nombre de militaires seront fixés « en fonction de l’évaluation de la situation sur le terrain par les forces de l’ordre », apprend-on par la suite.
Le rôle des soldats sera « d’assurer la sécurité et un environnement de travail sûr pour que les forces de l’ordre » travaillent dans de meilleurs conditions, a ajouté l’armée, alors que la police, amplement déployée sur la majorité des sites de violences, s’est avérée souvent dépassée ces derniers jours.