Dans le but de créer des emplois et de promouvoir des initiatives locales, ainsi que des petits projets, le Fonds international de développement agricole (FIDA) vient d’octroyer une enveloppe à la Tunisie.
En effet, le Parlement tunisien a adopté le 05 mai le projet de loi sur la convention de crédit entre la Tunisie et le Fonds international de développement agricole, pour le cofinancement d’un projet agricole et pastoral.
Le projet porte notamment sur la gestion des ressources naturelles, le renforcement des infrastructures et des équipements agricoles de base.
Lors de la discussion, la plupart des députés ont mis l’accent sur l’importance du projet, notamment, en matière de création d’emplois et de sédentarisation des habitants de ces régions. Ils ont appelé à la nécessité d’adopter une approche participative pour exécuter les différentes étapes du projet.
De source officielle, les composantes du projet prennent en considération les spécificités de la région divisée entre une zone Est, qui connaît des précipitations annuelles importantes de l’ordre de 150 millimètres, et une autre zone Ouest dans laquelle les précipitations ne dépassent pas les 50 millimètres par an.
Rappelons que le FIDA est actif en Tunisie il y a plus de trois décennies. Il y a investi, depuis 1980, un total de 170,6 millions de dollars à travers douze programmes et projets. Des financements qui auraient bénéficié, selon l’institution, à plus de 100 000 ménages implantés en zone rurale.
En résumé, le partenariat entre l’Etat tunisien et le FIDA sert l’intérêt des populations les plus démunies, voire même à l’amélioration de leur environnement de vie par la mise en œuvre de programmes de rénovation ou de construction d’infrastructures modernes.