Grèce – Troïka : Difficiles négociations

greece-troika-negociationsJusque-là, le gouvernement grec et la Troïka tardent à parvenir à un terrain d’entente à propos de l’épargne à réaliser en vue d’atteindre les objectifs budgétaires de 2014. Toutefois, le ministre des Finances, Yannis Stournaras, espère un accord « d’ici le 9 décembre » prochain.
En règle générale, les bailleurs de fonds qui composent la troïka – le Fonds Monétaire International (FMI), l’Union Européenne (UE) et la Banque Centrale Européenne (BCE) – proposent aux Etats soutenus, une rigueur budgétaire draconienne. Il s’en est, des fois, suivi d’une grogne sociale. La Grèce en constitue l’exemple typique. C’est sans doute la raison pour laquelle son équipe exécutive ne veut pas se soumettre aux conditions d’austérité édictées par la Troïka. « Les négociations sont difficiles, mais nous avançons en partant du principe que nous aboutirons à un accord d’ici le 9 décembre », a reconnu l’argentier du gouvernement devant de la presse, juste après une réunion avec le chef du gouvernement.
Dans la même journée, M. Stournaras et certains de ses collègues ministres avaient échangé, pendant cinq longues heures, avec les inspecteurs envoyés par les 3 bailleurs de fonds. Cette discussion portait entre autres, sur un déficit de 2 milliards d’euros (2,6 milliards de dollars) à combler dans le budget 2014. Bien entendu, la Troïka a proposé un nouveau tour de vis. Mais, le gouvernement s’y oppose, vu la baisse drastique du niveau de vie des Grecs. Pour preuve, les foyers ont perdu, en moyenne, 40 % de leurs revenus sur les 6 dernières années, soit depuis que la Grèce est en récession. Une des explications à cette paupérisation est sans doute le chômage, dont le taux côtoie les 28 %.
De son côté, la Troïka a critiqué certaines recettes prévisionnelles du gouvernement grec, dont celles que la taxe immobilière devrait générer.

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