São Tomé-et-Principe en tête des pays lusophones pour la représentation féminine au gouvernement

En 2025, la représentation des femmes à des postes politiques de haut niveau a reculé dans le monde, selon le rapport Femmes leaders en politique publié par ONU Femmes. Seuls 27 pays sont actuellement dirigés par une cheffe d’État ou de gouvernement. En outre, les femmes ne dirigent en moyenne que 22,9 % des ministères à l’échelle mondiale, marquant une baisse pour la première fois en plusieurs années.

Parmi les pays lusophones, São Tomé-et-Principe se distingue avec 41,7 % de femmes ministres, occupant la 24ᵉ place mondiale. Il devance le Portugal (41,2 %, 25ᵉ), le Brésil (32,3 %, 53ᵉ), le Cap-Vert (31,3 %, 57ᵉ), l’Angola (29,2 %, 64ᵉ), le Mozambique (27,8 %, 68ᵉ), la Guinée-Bissau (20,8 %, 98ᵉ) et le Timor-Leste (20 %, 101ᵉ).

Le nombre de gouvernements avec au moins 50 % de femmes ministres est passé de 15 à 9 en un an. Parallèlement, neuf pays ne comptent plus aucune femme à un poste ministériel.

Les régions les plus avancées restent l’Europe et l’Amérique du Nord (31,4 % de femmes ministres), suivies par l’Amérique latine (30,4 %). L’Asie centrale et méridionale est très en retrait avec seulement 9 %.

ONU Femmes appelle à des mesures urgentes pour inverser cette tendance, notamment par des quotas, des nominations volontaristes et une lutte accrue contre la violence politique, qui freine l’engagement féminin.

Les femmes continuent d’hériter majoritairement de portefeuilles liés à l’enfance, la famille ou l’égalité des sexes. Mais le nombre de ministères dédiés à cette dernière thématique diminue : ils sont passés de 80 en 2020 à 74 en 2025.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *