Les secouristes et la police ont indiqué qu’au moins deux personnes sont mortes et d‘autres ont été blessées dans un attentat « terroriste » hier dimanche soir dans la ville israélienne de Hadera, située entre les villes de Tel-Aviv et Haïfa, dans le nord du pays.
La police israélienne a rapporté que deux terroristes, identifiés comme deux Arabes israéliens, ont ouvert le feu en direction d’officiers, ce qui a causé la mort de deux policiers, précisant que des forces spéciales avaient tué les deux assaillants. Dans un bref message, la Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, a dit avoir traité six personnes pour des blessures liées à ces violences.
Quelques heures après les faits, l’Etat islamique a revendiqué l’attaque dans un communiqué diffusé par le site de propagande Amaq. L’attaque a été saluée par les mouvements islamistes armés palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, mais condamnée par la Liste unie, un regroupement de partis politiques arabes israéliens concentrant ses appuis dans le nord du pays.
Cette attaque est la deuxième du genre en quelques jours et intervient alors qu’Israël accueille hier dimanche et ce lundi un sommet réunissant les chefs de la diplomatie des Etats-Unis, de l’Egypte, des Emirats arabes unis, du Bahreïn et du Maroc dans une localité du désert du Néguev, dans le sud du pays.
Mardi dernier, deux hommes et deux femmes ont été tués dans une attaque au couteau et à la voiture bélier dans la principale ville du désert du Néguev par Mohammed Abou al-Kiyan, un enseignant de la ville bédouine de Hura, dans le Néguev, qui avait été condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein du groupe Etat islamique et pour des prêches faisant son apologie.