Citant une source militaire, l’agence de presse syrienne SANA a rapporté qu’Israël a bombardé hier mardi dans la soirée une ville au sud-ouest de Damas, causant des dégâts matériels, sans plus de précisions.
L’agence officielle syrienne a indiqué ce mercredi que « l’ennemi israélien a mené une frappe avec plusieurs missile sol-sol » depuis le plateau du Golan annexé par Israël, visant la ville de Qouneïtra vers 00h30 locale (22h30 GMT).
L’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, a également fait état d’explosions dans la ville de Qouneïtra » à la suite de frappes israéliennes sur des postes militaires.
C’est la troisième fois depuis le début de ce mois qu’Israël bombarde la Syrie. Le 17 février dernier, c’est un poste militaire du régime de Damas dans la ville de Zakiya, au sud de la capitale syrienne, qui avait fait l’objet de frappes. Et le 9 février, Israël avait visé des batteries anti-aériennes en réponse à un tir de missile depuis la Syrie.
Israël a déclaré à de nombreuses reprises qu’il ne permettrait pas à son ennemi l’Iran d’étendre son influence en Syrie et a mené depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011 des centaines de frappes en territoire syrien. Ces frappes ciblent des positions des soldats du régime ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais qui combattent aux côtés du régime de Damas, et sont rarement commentées par l’Etat hébreu.