Le Maroc a donné son feu vert aux choix porté par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres sur l’italo-suédois, Staffan De Mistura, pour occuper les fonctions de son envoyé personnel pour le Sahara.
Le patron de l’ONU a entamé ce mardi des consultations avec les membres du Conseil de Sécurité au sujet de cette nomination devant combler le vide laissé par la démission le 23 mai 2019 de l’ancien émissaire de l’ONU, le diplomate allemand, Horst Köhler.
Interpelé sur ces nouveaux rebondissements dans le conflit autour du Sahara marocain, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a confié à la MAP, que le Maroc a été consulté sur cette nomination et avait «déjà notifié son accord à Antonio Guterres».
Un accord qui émane de sa «confiance permanente et son soutien constant aux efforts du Secrétaire général de l’ONU, pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara marocain», a souligné le diplomate marocain.
Riche de son expérience en Syrie, en Afghanistan, en Irak et en Afrique Staffan De Mistura est «un socle de l’ONU dans ses efforts pour le règlement pacifique des différends» territoriaux, rappelle Omar Hilale, déplorant néanmoins, que plusieurs candidats «hautement qualifiés» aient été rejetés pendant deux ans par «l’Algérie et son groupe séparatiste armé» le Polisario.
L’ambassadeur marocain espère qu’à présent, les «manœuvres dilatoires» vont cesser pour permettre «la reprise du processus des tables rondes, tant attendu par le Secrétaire général et le Conseil de Sécurité».
Concernant les attentes du Maroc en prévision de la nomination du nouveau médiateur, Staffan De Mistura, Omar Hilale a conclu que «le Royaume du Maroc a solennellement réaffirmé durant les deux précédentes tables rondes de Genève, en présence des ministres algériens Lamssahel, puis Laamamra, que la solution au différend sur le Sahara marocain ne saura être que l’autonomie, rien que l’autonomie et uniquement l’autonomie et ce, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale marocaines».