La France: Congrès mondial de la nature pour la conservation de la nature (UICN)

Une douzaine d’Organisations méditerranéennes ont présenté, devant le Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), tenu du 3 au 11 septembre à Marseille, de nouvelles solutions financières et de conservation pour faire face à la crise climatique et de la biodiversité en Méditerranée.

Suite aux nouvelles annonces politiques et au lancement du Plan d’action « La Méditerranée une mer exemplaire d’ici 2030 (PAMEX) » par huit gouvernements méditerranéens pour préserver la biodiversité marine, à travers 19 actions opérationnelles, douze organisations partenaires se sont associées pour explorer ensemble de nouveaux mécanismes de régénération fondée sur la nature pour l’ensemble de la Méditerranée, indique un communiqué de l’UICN.

Ces organisations partenaires sont ACCOBAMS (Accord sur la conservation des cétacés de la mer Noire, de la mer Méditerranée et de la zone atlantique contiguë), le Conservatoire du littoral, le Fonds de partenariat Critical Ecosystem (CEPF), le Centre de coopération méditerranéenne de l’UICN, la Fondation Mava, MedPAN (Réseau des gestionnaires des aires marines protégées en Méditerranée), ·MedWet (l’initiative pour les zones humides méditerranéennes), le Plan Bleu, le Centre d’Activités Régionales Aires Spécialement Protégées (SPA/RAC), The MedFund, Tour du Valat et WWF -I’Initiative Marine Méditerranéenne.

Trois rapports présentés devant le Congrès mondial de la nature ont souligné l’urgence d’agir pour renverser les tendances actuelles dans la région. Selon ces rapports, dans une région qui se réchauffe 20% plus vite que le reste du monde, les effets dramatiques du développement non durable au niveau des écosystèmes terrestres et marins mettent en danger les moyens de subsistance des générations présentes et futures.

De l’avis de ces ONG, « un changement systématique ne peut être réalisé que grâce à l’effort de collaboration des décideurs politiques, des communautés locales, des gestionnaires d’aires protégées, des administrations, des universités, des ONG et du secteur commercial et financier ».