Le chef d’Etat américain, Joe Biden, a annoncé jeudi être parvenu à un terrain d’entente avec un groupe de dix sénateurs démocrates et républicains sur un plan d’investissements massifs dans les projets d’infrastructures..
Ce plan porte sur un investissement de plus de 1.200 milliards de dollars étalé sur une période de huit ans, a indiqué la présidence américaine, précisant que 312 milliards de dollars seront investis dans les transports, les routes et aéroports et 266 milliards de dollars, dans d’autres types d’infrastructures, dont l’Internet à haut débit et celles permettant le transport des eaux.
Cet accord bipartisan constitue une importante avancée et une victoire pour le locataire de la Maison-Blanche, acquise au bout de plusieurs mois de négociations, mais il ne clôt pas les débats, puisque le président américain a reconnu qu’il n’a «aucune garantie» d’avoir les votes pour faire passer cette initiative au niveau du Sénat.
Jusqu’à présent, le financement était le principal frein à cet accord. A propos, les sénateurs ont pu éviter de toucher aux principales lignes rouges de chacune des formations politiques, comme, entre autres, l’augmentation des impôts sur les sociétés ou des taxes affectant la classe moyenne. Toutefois, cela n’a pas permis de clarifier le mécanisme de financement de ces investissements.
Sobre en détails, l’accord de principe prévoit, entre autres, un renforcement des contrôles fiscaux pour « réduire » le montant des impôts impayés, l’utilisation de fonds déjà décaissés l’année dernière pour lutter contre la propagation du coronavirus ou encore « l’impact » de la production sur l’économie de ces investissements eux-mêmes.