La police algérienne a empêché ce mardi à Alger, la manifestation hebdomadaire des étudiants. Les forces de l’ordre avaient déjà empêché mardi dernier, cette marche estudiantine pour la première fois depuis la reprise des manifestations anti-régime du Hirak en fin février dernier.
La police algérienne s’est opposée mardi à cette manifestation estudiantine pour la deuxième semaine successive et procédé à des dizaines d’arrestations avant même le début de la marche, ont rapporté quelques médias indépendants. Les éléments de la police ont été massivement déployés très tôt dans le centre d’Alger et dans les artères avoisinantes.
Une semaine plus tôt, la police avait déjà empêché les étudiants de protester comme à l’accoutumée chaque mardi dans la capitale algérienne, ce qui n’était pas arrivé depuis la reprise, fin février, des défilés du mouvement pro-démocratie du Hirak. Il y avait également eu des interpellations.
Les contestataires interpellés mardi dernier avaient été libérés après avoir été obligés de parapher un document au commissariat dans lequel ils promettaient de ne plus prendre part aux marches hebdomadaires, sous peine d’être jetés en prison en cas de récidive, d’après le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), Saïd Salhi.