Un magistrat américain a invalidé samedi dernier les limites imposées par la présidence américaine à un programme de protection de jeunes migrants arrivés de manière irrégulière sur le sol américain lorsqu’ils étaient encore mineurs.
Adoptée en 2012, cette initiative vise à régulariser la situation de centaines de milliers de « dreamers » (« rêveurs », en français), autrement dit des jeunes migrants en situation administrative irrégulières, arrivés mineurs sur le territoire américain.
Rappelons qu’en juillet, l’exécutif américain avait déclaré qu’aucune nouvelle demande d’intégration à ce programme ne serait acceptée et que le statut des jeunes l’ayant d’ores et déjà obtenu ne serait renouvelé que pour une durée d’un an, contre deux auparavant.
Toutefois, le juge fédéral de New York a conclu que le ministre américain à la Sécurité intérieure, Chad Wolf, « n’occupait pas légalement » son poste, étant donné que ce responsable assurait un intérim lorsqu’il a décrété ces nouvelles restrictions. Par la suite, le Sénat n’avait pas confirmé M. Wolf dans ses fonctions.
Le chef d’Etat américain Donald Trump avait résolu en 2017 de mettre fin au programme de protection des « Dreamers ». Mais la Cour suprême s’y est opposé en mi-juin, estimant sa décision « arbitraire », entre autres parce que l’administration n’avait pas respecté la procédure.