Algérie : l’opposition condamne la montée de la répression des droits humains dans le pays

Diverses formations politiques algériennes et plusieurs activistes de la société civile ont condamné « une répression féroce » des droits humains et un recul considérable des libertés, redoutant que la situation ne s’empire.

Ces partis et militants de la société civile se sont coalisés sous la bannière du Pacte pour l’Alternative Démocratique (PAD), un collectif qui, au cours d’une journée de mobilisation, a constaté la montée de la répression et la brutalité contre les opposants et activités des droits humains dans ce pays maghrébin.

C’est « une répression féroce qui n’épargne désormais aucune catégorie de la société : avocats, journalistes, partis politiques, chômeurs et femmes », a dénoncé le PAD, dont font partie, entre autres, le Parti du Travail (PT) de Louisa Hanoune, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH).

« Lorsque des arrestations ont lieu dans tous les recoins du pays et que des citoyens sont interdits de rassemblements et de marches, et lorsque des partis sont interdits de tenir des activités internes, il est légitime de se demander si la justice et l’administration sont au service du citoyen et des libertés, ou alors au service du pouvoir », s’est interrogé l’avocat et activité des droits humains Mustapha Bouchachi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *