Le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak a annoncé hier mercredi de nouvelles mesures de relance totalisant 30 milliards de livres (33 milliards d’euros), dont une baisse de TVA pour certains secteurs et des aides à l’emploi des jeunes.
Après une première phase où environ 160 milliards de livres, entre soutien à l’emploi, subventions, prêts, report de versement d’impôts ou encore injections de fonds dans le système de la santé publique, ont été mobilisés, Rishi Sunak a déclaré au Parlement que ce plan de relance marquait l’entrée du pays dans la deuxième phase de sa réponse économique à la grave crise provoquée par la pandémie de coronavirus.
Il a expliqué que les entreprises percevraient une subvention de 1.000 euros pour chaque salarié repris à l’expiration en octobre prochain, du régime de chômage partiel dont bénéficient actuellement plus de 9 millions employés.
Le ministre des Finances a aussi annoncé une réduction la TVA de 20% à 5% contre sur les « biens et services du secteur de l’hospitalité » à savoir les bars restaurants mais aussi les hôtels, parcs d’attractions, zoos, etc, pendant six mois, ce qui représente un effort de 4 milliards de livres.
Il a également annoncé une annulation temporaire de la taxe sur les achats immobiliers pour les propriétés valant jusqu’à 500.000 livres, 3 milliards pour la rénovation thermique des logements et des bâtiments publics, et 2 milliards pour subventionner des milliers de contrats de six mois de travail qualifié pour les jeunes de moins de 25 ans.
Pour aider les restaurants qui emploient 1,8 millions de personnes dans le pays, et ont été durement touchés par la pandémie après une fermeture de trois mois et demi, le gouvernement a annoncé qu’il paiera, en août, la moitié des repas pris dans les restaurants du lundi au mercredi, à hauteur de 10 livres par personne.
Alors que la pandémie et le confinement ont provoqué une contraction historique de 25% de l’économie britannique entre mars et avril, ce plan a été salué par les milieux économiques qui estiment néanmoins, que le gouvernement devra aller beaucoup plus loin pour redresser l’économie à ses niveaux d’avant la pandémie.