Le directeur des Centres coréens de contrôles et de prévention des maladies (KCDC), Jung Eun-kyeong a reconnu que la Corée du Sud lutte depuis mi-mai, contre « une deuxième vague » de coronavirus, bien que la plupart des cas enregistrés ces trois dernières semaines, aient été importés.
Depuis plusieurs semaines, le pays enregistre entre 35 à 50 nouveaux cas répertoriés chaque jour, essentiellement à Séoul et ses environs, une zone qui concentre la moitié de la population du pays. Le bilan de ce lundi, fait état de 46 nouveaux cas, dont 30 étaient des passagers arrivés de l’étranger, portant à 12.484 le nombre total des cas positifs au Covid-19.
Park Won-soon, le maire de Séoul, a averti que des mesures beaucoup plus strictes seraient prises dans sa ville si le nombre de contaminations y était supérieur à 30 cas, trois jours de suite, affirmant que le total de nouveaux cas journaliers pourrait être de 800 d’ici un mois si la capitale ne parvenait pas à endiguer la vague actuelle. Mardi, seuls 6 cas ont été dénombrés.
En février, la Corée du Sud était le deuxième pays le plus touché par l’épidémie de coronavirus, après la Chine où elle était apparue en décembre 2019.
Mais grâce à une stratégie très poussée de tests et de traçage des contacts des personnes infectées, les autorités sud-coréennes étaient parvenues à maîtriser la situation sans même imposer de confinement obligatoire pour ses 52 millions d’habitants.