L’envoyé spécial des Nations Unies en Libye, Ghassan Salamé a annoncé lundi sa démission, sur le réseau social Twitter, après avoir occupé ce poste pendant près de trois ans.
«Je dois reconnaître que ma santé ne me permet plus de subir autant de stress, j’ai donc demandé au secrétaire général (de l’ONU) de me libérer de mes fonctions», a tweeté Salamé. Ce retrait intervient après son point de presse du samedi dernier à Genève, suite à l’échec du dialogue politique inter-libyen.
Dans sa sortie médiatique, l’émissaire des Nations Unies semblait très remonté contre les Libyens, qui, à son avis, ne se conforment pas aux engagements pris lors de la conférence de Berlin.
Le diplomate franco-libanais a accusé les deux camps rivaux de diffuser de fausses informations sur les négociations de Genève à propos de la désignation des délégués censés participer à ces pourparlers.
Estimant avoir partiellement rempli son cahier de charge, notamment avec l’organisation de la conférence de Berlin, le vote de la résolution 2510 de l’ONU et le lancement des trois volets des pourparlers de paix de Genève, Ghassan Salamé a émis le souhait de jouir de son droit de retrait, car «ma santé est éprouvée par le stress permanent».