Le gouvernement algérien a fait état jeudi d’une quarantaine de cas de choléra dans la périphérie de la capitale, Alger.
Selon certaines sources, une hausse inexpliquée du nombre d’hospitalisations pour intoxication avait été constatée depuis le début de la semaine.
Le ministère algérien de la Santé a en effet, confirmé ce jeudi, 41 cas de choléra dans la capitale algérienne et dans les régions limitrophes. Un malade a succombé et des dizaines d’autres demeurent hospitalisés, dans l’attente des résultats d’analyses.
Il s’agit fort probablement d’une contamination par le biais des aliments, estime le ministère de tutelle. Selon les autorités algériennes, ces cas ne s’étendent qu’à quelques familles et la situation est sous contrôle.
Depuis plus d’une semaine à Alger, des médecins avaient signalé de cas suspects de choléra. S’il s’agit éventuellement d’une épidémie, le ministère algérien de la Santé et l’institut Pasteur, devaient en informer l’opinion publique.
Mais, certains responsables ont déclaré le 20 août dernier devant les médias que ce n’était que des cas de gastro-entérite. Il y a une semaine, on évoquait une intoxication à l’eau suite à cinq hospitalisations supplémentaires.
Jeudi dernier, même après la mort d’un patient, due officiellement à une intoxication alimentaire, bien qu’un pavillon spécial ait été déjà aménagé dans le but d’isoler les malades suspects, du coup, le gouvernement algérien est soupçonné d’avoir caché l’information à travers la presse et les réseaux sociaux.