Le constructeur français Dassault Aviation a confirmé dans un communiqué publié en début de semaine, le niveau très bas des commandes du jet d’affaires Falcon, malgré une légère hausse en 2017.
Le carnet de commandes pour l’appareil est passé de près de 500 appareils fin 2008 à 52 à fin 2017. Le constructeur a récemment annoncé l’arrêt de ce programme.
Certes, Dassault Aviation a enregistré une hausse de ses commandes de Falcon avec 41 exemplaires commandés en 2017 contre 33 en 2016, mais ce chiffre reste très insuffisant.
En plus, le constructeur français a encore payé les retards du Falcon 5X avec trois nouvelles annulations l’an dernier, contre 12 en 2016. Quinze annulations représentent près de 37% des ventes totales du jet d’affaires de la famille Dassault Aviation Falcon 2017.
Les ventes de Falcon ont été d’ailleurs très souvent inférieures aux livraisons. De manière générale, c’est tout le secteur de l’aviation d’affaires qui est confronté à un cycle baissier selon les experts.
Tous ces éléments expliquent mieux la décision du constructeur français d’arrêter le programme du Falcon 5X. L’arrêt de ce se traduit par le lancement d’un nouveau jet d’affaires propulsé cette fois par des moteurs Pratt & Whitney Canada mais qui reprend le diamètre de fuselage du Falcon 5X avec une autonomie frôlant les 200 kilomètres. L’entrée en service de ce nouvel appareil est annoncée pour 2022.
En attendant, Dassault Aviation peut toujours s’appuyer sur son Rafale qui continue de séduire. Après la commande par l’Inde de 36 chasseurs en 2016, Dassault Aviation a signé avec le Qatar, en décembre dernier un accord sur la levée de l’option de 12 avions de combat Rafale. L’Egypte devrait suivre l’exemple du Qatar avec l’acquisition de 12 ou 24 appareils supplémentaires.