Au terme de quelques semaines de sanglants combats, une force appuyée par le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) a annoncé vendredi dernier, avoir délogé de la ville de Sabratha, un groupe armé spécialisé dans le trafic des migrants.
Située à 70 kilomètres à l’ouest de la capitale libyenne Tripoli, la ville de Sabratha a été «libérée et les milices dévastatrices vaincues», a déclaré dans un message vidéo posté sur le réseau social Facebook le général Omar Abdeljalil, chef d’une force appuyée par le GNA.
Le début des combats remonte au 17 septembre dernier, à la suite de la mort d’un élément du groupe armé d’Ahmad Dabbashi, au niveau d’un barrage contrôlé par la force progouvernementale. Ces affrontements ont fait 39 morts et 300 blessés dans les deux camps.
Le GNA a exprimé sa «grande satisfaction des développements positifs à Sabratha ». A titre de rappel, le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale avait initialement constitué cette force de sécurité dans le but de chasser l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) alors que celle-ci occupait le centre de Sabratha en février 2016.
Les combats dans cette localité entrent dans le cadre d’une guerre d’influence entre milices pour avoir la mainmise sur Sabratha. Depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est à la merci des milices pendant que deux administrations rivales se disputent le pouvoir.