Le sidérurgiste allemand Thyssenkrupp, qui table sur une perte nette en 2017, a annoncé mardi la suppression de 2.000 à 2.500 postes d’emploi dans son administration d’ici 2020 dans le cadre d’un plan de restructuration.
Le conglomérat allemand compte aujourd’hui près de 18.000 employés dans ses services administratifs. A travers la compression de son personnel administratif, Thyssenkrupp souhaite épargner 400 millions d’euros (440 millions de dollars) par an, précise le groupe dans communiqué. L’industriel s’est engagé à « tout faire » pour éviter des licenciements secs.
Ces mesures s’inscrivent dans la continuité d’un plan d’économie initié en 2010–2011, qui reposait, entre autres, sur les achats et processus industriels.
Thyssenkrupp a indiqué que cette feuille de route lui a permis de diminuer ses coûts de 800 millions à 1 milliard d’euros par an.
Néanmoins, ce géant de l’industrie allemande a jugé qu’il lui fallait encore faire des progrès au sein de son administration, dont les coûts, correspondant à 2,4 milliards d’euros par an, restent encore «nettement trop élevés».
En février dernier, ce groupe allemand avait annoncé qu’il essuierait une perte nette au terme de son exercice décalé 2016–2017, à la suite de la vente à perte de son aciérie au Brésil.
Avant cela, Thyssenkrupp tablait sur «une nette amélioration» de son bénéfice net annuel comparativement aux 296 millions d’euros générés au cours de l’exercice 2015–2016.