Le ministre indien des Finances Arun Jaitley a déclaré que son pays, troisième plus grand consommateur mondial d’hydrocarbures, a accordé des permis d’exploitation pour 31 petits gisements de pétrole et de gaz.
Cette décision doit aider l’Inde à réduire sa coûteuse dépendance aux importations énergétiques de l’étranger.
Le gouvernement indien a annoncé en 2015 des mesures pour encourager des entreprises à investir dans des petits pétroliers ou gaziers, considérés comme trop mineurs pour les géants énergétiques.
L’Inde importe 50% de son gaz et au moins 80% de son pétrole depuis l’étranger. Si accorder des permis d’exploitation pour relancer sa production locale devrait permettre au pays d’améliorer l’état de ses finances, elle devrait avoir des résultats plus négatifs pour la santé des Indiens, en passe de détrôner les Chinois en matière de mortalité pour cause de pollution.
La situation est alarmante et des villes indiennes comme New Delhi atteignent régulièrement des records mondiaux de pollution. Par ailleurs, le pays ne disposant pas de beaucoup de gaz et de pétrole, les gisements à exploiter seront donc loin de satisfaire les besoins énergétiques du pays.
L’alternative pour le pays, qui a ratifié l’accord de Paris sur le climat en décembre 2015 avec l’objectif de réduire de 35% d’ici 2030 « l’intensité carbone », reposerait dans les énergies renouvelables. L’Inde prévoit de forts investissements dans le secteur pour poursuivre son développement industriel.