Le numéro un mondial de l’automobile, le géant allemand Volkswagen a annoncé ce mardi, son retour sur le marché iranien suite à la conclusion d’un accord avec la société locale Mammut Khodro, prévoyant «dans un premier temps l’importation des modèles de Volkswagen Tiguan et Passat».
Les voitures Volkswagen seront proposées à la vente sur le marché iranien à partir du mois d’août, via huit concessionnaires essentiellement concentrés dans ou autour de la capitale Téhéran.
L’accord conclu hier n’est pas le premier du genre pour Mammut Khodro qui importe déjà la marque de camion Scania, également aux mains du groupe allemand de Wolfsburg. Celui-ci est déterminé à profiter du potentiel du marché iranien dont il évalue le nombre de nouvelles immatriculations actuellement à 1 million d’unités et que le gouvernement iranien espère voir passer, à moyen terme, à quelque 3 millions unités par an.
Le retour de Volkswagen sur le marché iranien intervient après plus de 17 ans d’absence pour causes de sanctions internationales, désormais partiellement levées, contre la République islamique.
L’accord signé en 2015 sur le programme nucléaire de Téhéran avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, a ouvert la voie aux investissements étrangers dont l’économie iranienne a grand besoin.
D’autres constructeurs automobiles internationaux ont déjà repris des relations commerciales avec l’Iran, comme les français PSA et Renault. Et lundi dernier, le groupe pétrolier français Total est devenu la première compagnie occidentale du secteur à retourner en Iran avec la signature d’un accord de près de 5 milliards de dollars pour développer un important champ gazier dans le pays.