Une peine de prison d’un an requise contre une icône de la contestation en Algérie

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Le procureur d’un tribunal d’Alger a requis une peine ferme d’un an de réclusion à l’encontre de Lakhdar Bouregaâ, qui fait partie des figures de proue du «Hirak» (mouvement) qui revendique le changement du régime à Alger, a confié jeudi aux médias un avocat de la défense.

Plus précisément, c’est le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais, situé dans la capitale algérienne, qui a requis cette peine contre ce vétéran respecté de la Guerre d’indépendance algérienne pour atteinte à corps constitué, a indiqué Me Abdallah Habboul, précisant que le verdict sera prononcé le 26 mars.

Lakhdar Bouregaâ, 86 ans, avait été remis en liberté provisoire le 2 janvier dernier après six mois de détention préventive au centre pénitentiaire d’El-Harrach à Alger. Il avait été interpellé chez lui le 30 juin dernier, avant d’être placé en détention préventive, ce qui soulevé une vague d’indignation dans ce pays maghrébin et à l’étranger. 

Depuis, cet ancien haut officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN) durant le conflit armé contre la puissance coloniale française (1954-1962) est devenu l’icône de tous les prisonniers politiques et d’opinion, son effigie étant brandie lors des manifestations hebdomadaires du Hirak, le mouvement de contestation populaire qui secoue l’Algérie depuis février 2019.

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