Une Cyber-attaque mondiale s’étend à 150 pays

Depuis vendredi, le monde est le théâtre d’une vaste cyber-attaque, un «rançongiciel» qui aurait déjà fait plus de 200.000 victimes, essentiellement parmi des entreprises publiques et privées, dans 150 pays.

Il fait craindre aux experts un «cyber-chaos», avec une recrudescence du virus ce lundi lorsque des millions d’ordinateurs seront rallumés, en Asie notamment.

Le «rançongiciel» a été surnommé «Wannacry» ou  Wannacryptor». Combinant pour la première fois les fonctions de logiciel malveillant et de ver informatique, il exploite une faille dans les systèmes Windows et verrouille les fichiers des utilisateurs pour les forcer à payer 300 dollars. La rançon est demandée en monnaie virtuelle bitcoin, difficile à tracer.

Le virus se propage avec une rapidité inédite. Dès qu’une machine est contaminée, le virus va scanner le réseau local et contaminer tous les ordinateurs vulnérables.

Parmi les victimes figurent les hôpitaux britanniques, le constructeur automobile français Renault, le système bancaire russe, le groupe américain de logistique FedEx, la compagnie de télécoms espagnole Telefonica ou encore des universités en Grèce et en Italie. L’identité des hackers n’a pas, pour l’instant, été déterminée.

Le directeur d’Europol Rob Wainwright a rapporté que peu de paiements avaient été étonnamment signalés jusque-là. La société de sécurité informatique Digital Shadows a fait état hier dimanche d’un montant total de 32 000 dollars versés.

Le département américain de la Sécurité intérieure a de son côté mis en garde contre le fait que « payer la rançon ne garantit pas la restitution des fichiers».

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