Trois soldats français tués par une mine au nord-est du Mali

Sécurité

mali--barkhaneLa présidence française a annoncé dans un communiqué la mort hier mardi dans la matinée d’un militaire français dans l’explosion d’une mine contre son véhicule blindé près de la localité de Tessalit dans la région de Kidal, au nord-est du Mali.

Deux des trois autres soldats ayant grièvement blessés dans cet incident, ont succombé le lendemain à leurs blessures, rapportent des sources militaires françaises.

L’incident s’est produit vendredi, quand une mine a explosé au passage d’un véhicule de tête d’un convoi logistique composé d’une soixantaine de véhicules en provenance de Gao et à destination de Tessalit.

Le militaire français tué sur le coup et le soldat de première classe, Mickaël Poo-Sing qui avait rejoint l’armée de terre en février 2015. Il était de son vivant, membre du 511ème régiment du train d’Auxonne et avait été affecté avec son régiment au Mali au sein du bataillon logistique de l’opération Barkhane en janvier 2016.

Des informations émanant de l’entourage du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian révèlent que les trois autres soldats blessés dans l’attaque ont été évacués sur la base française de Gao, toujours dans le nord du Mali, précisant que deux d’entre eux ont succombé à leurs blessures avant leur transfert en France.

La France a ainsi perdu sept soldats depuis le lancement de l’opération Barkhane, le dispositif qui a succédé le 1er août 2014, à l’opération Serval, et qui mobilise quelque 3.500 militaires répartis entre la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.

Dix soldats avaient été tués lors de l’opération Serval, durant son déploiement de janvier 2013 à juillet 2014 au Mali.

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