Tribune de Genève : les accusations d’espionnage portées contre le Maroc sont infondées Par Alain JOURDAN

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Les accusations d’espionnage portées par Amnesty Internationale contre le Maroc sont infondées, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, soulignant que le Royaume reproche à cette organisation “d’avoir failli au devoir de neutralité et d’objectivité”.

“Loin d’être dans une dynamique de dialogue, ils ont mené une véritable campagne médiatique sur la base d’accusations infondées, induisant plusieurs médias et journalistes dans l’erreur”, a déclaré M. Bourita dans un entretien au journal suisse “Tribune de Genève”.

“C’est énorme et totalement faux. Nous rejetons ces accusations sans équivoque”, a-t-il affirmé.

Amnesty International a “tenté de faire le lien dans leur document entre le Maroc et NSO. Or aucune évidence ne vient établir et prouver un quelconque lien. Et jusqu’à présent, les semaines passent sans qu’ils ne puissent étayer leurs dires par des données vérifiables ou des preuves. 

Amnesty n’est pas en mesure d’apporter la moindre preuve. Et nous ne sommes pas les seuls à le dire. Le tribunal de Tel-Aviv a rejeté lundi la plainte déposée par Amnesty contre l’entreprise NSO en justifiant cette décision par l’incapacité d’Amnesty à prouver que le logiciel était utilisé par leur gouvernement. Un autre cas où Amnesty parle sans preuves”, a noté M. Bourita.

Pour la seule année 2020, a-t-il rappelé, Amnesty a publié en toute liberté sept rapports tendancieux sur le Maroc, sans compter les quelque 72 autres documents qui nous ont été ouvertement défavorables, sans que cela ne suscite de réactions des autorités.

 

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