Treize pays latino-américains sont réunis depuis hier lundi à Quito, au Portugal, pour tenter de trouver des solutions communes au casse-tête migratoire provoqué par l’exode massif des Vénézuéliens.
Les participants à ce sommet qui s’achève demain mercredi, sont l’Equateur, l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, le Chili, le Mexique, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine et l’Uruguay.
L’objectif prioritaire annoncé est la protection des migrants, «particulièrement vulnérables à la traite des êtres humains, au trafic illégal de migrants ou à l’exploitation au travail» selon Andrés Teran, le vice-ministre équatorien des Affaires étrangères, organisateur de cette réunion.
Selon le quotidien colombien El Tiempo, les pistes de travail retenues doivent traiter plusieurs problématiques allant de la suppression des restrictions aux migrations à l’unification des mesures pour le transit des Vénézuéliens, en passant par la constitution d’un fonds commun à l’initiative de l’ONU.
Les autorités des pays voisins sont notamment confrontés au casse-tête que représente la variété des documents demandés aux Vénézuéliens, passeport, carte d’identité, demande d’asile, pour passer les frontières.
Bien qu’invité à participer aux discussions, le grand absent de cette rencontre de haut niveau est le Venezuela dont le gouvernement refuse de reconnaître l’existence d’un exode massif qu’il attribue à une manipulation médiatique.
D’après les Nations unies, plus de 1,6 million de Vénézuéliens ont quitté depuis 2015, leur pays frappé par la crise économique, l’hyperinflation et la pénurie de médicaments et de denrées alimentaires.